jeudi 18 décembre 2014

Liste des allergènes indiqués dans les menus des restaurants

Si comme moi au restaurant vous avez la gêne de devoir questionner le serveur sur la composition des plats, cette mesure va vous faciliter la vie.
En effet, au restaurant, le client allergique est souvent embarrassé de devoir faire demander en cuisine la composition d'un plat, potentiellement dangereux pour lui. Plus encore lorsque le serveur semble surpris par la logique de la question, lorsqu'il s'agit par exemple de vérifier qu'une pizza ne contient pas de cacahuète.


Si la réponse paraît d'abord évidente, les allergiques savent, par expérience, que certains produits peuvent en cacher d'autres ou que certaines excentricités de chefs compliquent leurs repas. Mais la Commission européenne a pensé à eux et oblige désormais les restaurateurs depuis le 13 décembre 2014, les boulangers ou encore les vendeurs en ligne à mieux signaler les composants à risque. Quelques fins de soirée aux urgences pourraient ainsi être évitées !

Voici les substances allergènes ciblées 

La Commission européenne vient de détailler ces nouvelles dispositions, qui entreront progressivement en vigueur à partir du 13 décembre, trois ans après leur adoption, à l'issue de bras de fer et de compromis avec l'industrie agroalimentaire.

LISTE. La présence des 14 allergènes les plus habituels devra être clairement indiquée dans tous les aliments, y compris pour les produits non préemballés, à charge pour les boulangers ou restaurateurs de prendre les mesures qui s'imposent dans l'année. En voici la liste :

Céréales contenant du gluten et produits dérivés
Arachides et produits dérivés
Noix (dont amandes, noisettes, noix de cajou, noix de pécan, etc.) et produits dérivés
Œufs et produits dérivés
Poisson et produits dérivés
Soja et produits dérivés
Lait et produits dérivés (dont le lactose)
Crustacés et produits dérivés
Mollusques et produits dérivés
Céleri et produits dérivés
Moutarde et produits dérivés
Graines de sésame et produits dérivés
Lupin et produits dérivés
Dioxyde de soufre et sulfites à des concentrations supérieures à 10 mg/kg ou à 10 mg/litre exprimées en SO2

HUILE DE PALME. Autre mesure de l'Union européenne : pour les biscuits ou friandises à l'huile et aux graisses "végétales", les fabricants doivent préciser s'il s'agit d'huile de palme, de tournesol ou autre. Même mention obligatoire pour les ajouts d'eau ou de protéine, tandis que les "poissons" ou "viandes" reconstituées ne pourront plus faire semblant de ne pas l'être.

La présence de "nanomatériaux manufacturés" devra également être signalée, une règle censée dissiper le flou total entourant actuellement leur usage par l'industrie. Susceptibles de figurer par exemple dans des desserts chocolatés, charcuteries ou soupes, ces matériaux minuscules sont soupçonnés de pouvoir nuire à la santé humaine.

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